Edito Cette fois, Sclessin n'a pas joué son rôle à la perfection

Depuis notre tribune, les avis étaient unanimes : on le sentait venir. Malgré trente bonnes premières minutes ponctuées par la belle ouverture du score d'Hayao Kawabe, les Rouches ont reculé, laissé des espaces à un KVM qui est progressivement rentré dans le match. 

En fin de première période déjà, les Liégeois pouvaient remercier Lion Lauberbach pour le raté de la semaine et Kerim Mrabti d'avoir enroulé sa frappe à quelques centimètres du poteau gauche d'Arnaud Bodart. 

Mais ensuite, le constat était encore plus alarmant. Sur toute la seconde période, Gaëtan Coucke n'a pas eu le moindre arrêt à effectuer. Pas le moindre réflexe à sortir. Le Standard a été dominé jusqu'à la 65e minute, avant de reprendre le contrôle du jeu... en vain. 

Sclessin n'a pas joué son rôle à fond 

Et ce changement de physionomie à 25 minutes du terme n'est pas arrivé par hasard. Ce fut le moment choisi par un Sclessin assez endormi de se réveiller, et d'entonner un "Aux Armes" qui a revigoré les troupes de Carl Hoefkens. 

Les Ultras Inferno et le PHK04 se sont démenés pour motiver les foules, mais l'ambiance n'était pas comme d'habitude, ce dimanche à Sclessin. Des chants isolés, peu suivis, nullement comparables à ce que ce stade peut offrir dans ses plus belles soirées. 

D'ailleurs, cette dernière poussée pour tuer le match n'aura duré que quelques minutes. Le temps de deux centres dégagés par la défense, deux corners et un coup-franc qui n'aura rien donné. Sclessin se calme déjà, le Standard aussi. 

La suite on la connaît, William Balikwisha est bien trop nonchalant dans sa remise pour Bodart, Rob Schoofs se joue de tout le monde et arrache un point finalement mérité pour le KV Malines. Les Rouches n'ont pas fait un bon match, n'ont pas mérité les trois points, mais n'ont pas pleinement pu profiter de l'appui de leurs supporters pour empocher cette victoire. Surprenant.