Anders Dreyer n'a pas hésité à rejoindre Anderlecht : "Les trois étoiles sur le blason ne sont pas là pour décorer"

Anders Dreyer n'a pas hésité à rejoindre Anderlecht : "Les trois étoiles sur le blason ne sont pas là pour décorer"
Photo: © photonews

Anders Dreyer était présent ce mardi en conférence de presse pour évoquer sa signature au RSC Anderlecht. Le Danois l'assure : il n'a pas hésité un instant.

Le premier renfort de l'ère Jesper Fredberg/Brian Riemer est, sans grande surprise, un joueur danois. Mais Anders Dreyer arrive avec un joli CV, et de belles promesses. L'ailier débarqué de Midtjylland était présent en conférence de presse ce mardi, à la veille de ses grands débuts contre Zulte Waregem. Compte-rendu de ses premiers mots en Mauve. 

Anders, vous arrivez à un moment où Anderlecht a désespérément besoin d'impact offensif. Cela vous met-il la pression ? 

J'ai regardé des matchs d'Anderlecht et je suis sûr que l'équipe que nous sommes occupés à construire sera compétitive. J'ai juste hâte de faire mes débuts, peu importe si j'ai la pression, j'y suis habitué. J'espère pouvoir avoir un impact. 

Anderlecht n'était qu'une des options citées. Pourquoi avoir choisi le RSCA ? 

Dès que j'ai entendu qu'Anderlecht était une possibilité, c'était très clair pour moi. C'est un grand club, les trois étoiles sur ce blason ne sont pas là pour décorer. En tant que jeune joueur danois, tu connais Anderlecht. Le choix était facile. 

La présence de vos compatriotes Fredberg et Riemer ont-elles eu une influence sur cette décision ? 

(sourire) Non, comme je viens de le dire, dès que j'ai entendu parler du RSC Anderlecht, c'était clair. La présence de Brian Riemer et Jesper Fredberg n'ont pas été un facteur qui m'a influencé. Maintenant, j'espère être prêt à jouer le plus vite possible. Je me sens en forme, je suis prêt sur le plan physique. Comme le coach l'a dit, il y a toutefois un temps d'adaptation nécessaire. J'espère qu'il me fera confiance le plus vite possible.

anders dreyer

Quel est votre style de jeu ? 

J'aime le foot offensif, avec un pressing haut, quand le ballon est dans la moitié de terrain adverse. Peu m'importe que je marque ou que mes équipiers marquent. Mais j'aime avoir le ballon. Je suis gaucher et j'évolue côté droit, idéalement. 

Certains vous comparent à votre compatriote Andreas Skov Olsen, qui joue à Bruges...

Nous sommes un peu différents, je dirais. Bien sûr, vous allez nous comparer, car c'est le même poste, la même nationalité, mais je n'ai pas envie de nous comparer en tant que joueurs. Nous sommes un peu différents. 

Avez-vous parlé avec quelques joueurs danois passés par la Belgique ? 

Oui, un peu. J'ai notamment discuté avec mon ancien équipier à Midtjylland, Raphaël Onyedika, et avec Kristoffer Olsson, qui ne m'a dit que du bien du club. 

anders dreyer

La Belgique est votre cinquième championnat étranger (après l'Angleterre, l'Ecosse, les Pays-Bas et la Russie). Comment résumer votre parcours ? Avez-vous quitté le Danemark trop tôt ?

Brighton était probablement un peu trop tôt pour moi, en effet.  J'ai pu bien me rendre compte de la différence entre le championnat danois et la Premier League. Je suis revenu au Danemark par la suite, j'ai décroché ce transfert en Russie il y a un an et demi...j'étais prêt à signer ici, car ça a beau être un nouveau pays, j'ai déjà dû m'adapter à plusieurs reprises. Je me sens mentalement prêt pour ça. 

Votre départ du Rubin Kazan aura été mouvementé, à cause de la guerre...

Oui, Midtjylland a envoyé un jet privé en Serbie pour venir me chercher. Mais je ne suis pas parti parce que je me sentais en danger, non. Rester en Russie aurait été possible, mais je ne l'ai pas envisagé une seule seconde : ma famille était au Danemark, et dans une situation de guerre, qui sait ce qui peut se passer ? C'était naturel pour moi de quitter la Russie. 

Y avait-il une clause vous permettant de partir pour une somme assez modeste ? Vous êtes estimé à 9 millions d'euros, mais Anderlecht n'a déboursé que moins de la moitié pour vous...

En tant que jeune joueur danois, tu veux toujours jouer à l'étranger. C'est de loin le plus intéressant. Donc oui, à mon retour à Midtjylland, il y avait une clause dans mon contrat. Ils m'ont surtout permis de revenir auprès de ma famille à cette période étrange en mars 2022. 

Vous arrivez avec le n°36 au dos. C'était celui de Romelu Lukaku...pouvez-vous également jouer en pointe ? 

(sourire) C'est le numéro que je porte depuis que je suis jeune. C'est mon numéro préféré, je l'ai gardé depuis. Oui, je peux jouer devant, en 9. Ma meilleure position est sur le flanc, mais on ne sait jamais où le coach peut avoir besoin de moi. 

Vous aviez marqué trois buts pour vos débuts au Rubin ! 

(rires) Oui, j'espère vraiment faire pareil demain pour mon premier match également ! 

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