Mazzu s'exprime sur son limogeage : "Une froideur régnait autour de moi"

Jordan Horwood
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Mazzu s'exprime sur son limogeage : "Une froideur régnait autour de moi"

Le passage du coach carolo chez le champion de Belgique en titre s'est rapidement mal terminé. Il apprend à digérer le premier coup de frein de sa carrière.

Felice Mazzu est sans emploi depuis deux semaines. "C'est une autre vie sans foot, pour la première fois en 25 ans, j'apprends à ne rien faire, ce n'est pas évident", a-t-il confié à Proximus Sport, où il officie ce mardi soir comme consultant pour la Ligue des Champions.

Il est revenu sur la fin de son aventure à Genk. "Après la défaite contre La Gantoise, j'ai compris que ce serait certainement la fin par rapport à cette froideur qui régnait autour du moi, au sein de la direction, du staff et du public, qui n'avait pas été très fair-play à la fin de ce match. Ce sont des signaux qui vous font dire qu'une décision va être prise."

Le déplacement à Anfield aura été le bon dernier souvenir. "On sortait d'un gros match contre Liverpool, avec une bonne organisation, je me suis dit que le match de championnat était plus important aux yeux de tout le monde et que cette défaite était celle de trop."

Le soutien de la direction jusqu'au match d'Eupen

Mazzu a finalement été lâché par un peu tout le monde au Racing. "L'important est ce qu'on pense de vous, comment on vous juge, au niveau de la direction, du staff, des joueurs et du public. J'ai senti le soutien, avec certitude, de la direction jusqu'au match d'Eupen."

Avant son licenciement, le Carolo était défendu par certains, car si ça n'allait, ce n'était pas uniquement la faute du coach. "Il faut trouver un responsable et en général c'est le coach. Je ne sais pas vous dire si je suis le seul responsable, ou si je le suis d'abord. Mais il faut poser cette question à ceux qui ont pris cette décision."

J'aurais dû imposer ma griffe

Mazzu aura tiré des leçons pour l'avenir. Qu'aurait-il changé si c'était à refaire? "J'aurais commencé le travail à Genk avec ma griffe, mes conceptions et mes idées, sans chercher à prolonger l'excellent travail fait par mon prédecesseur. J'ai voulu garder les joueurs dans leur ligne de conduite, qui ne s'est pas avérée être la meilleure. J'ai alors voulu imprégner mon propre style, mais c'était peut-être déjà trop tard."

La déception ne l'a pas empêché de suivre la rencontre de Genk sous Hannes Wolf. "Oui je ne vais pas vous mentir, j'ai regardé la rencontre. J'ai vu un bon Paintsil, qui n'avait pas joué dernieres semaines avec moi, un meilleur Ito. Ils ont encaissé tôt, comme avec moi, Genk est revenu au score, comme ce fut le cas quelques fois, et il y a eu un but annulé pour hors-jeu, comme avec moi. Un nouvel entraîneur ne peut pas tout changer si vite, mais j'ai vu un peu plus de fougue offensive. C'était un bon Genk qui méritat de gagner à Mouscron."

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