"A Anderlecht, il y a un devoir de se battre, de mouiller le maillot"

Hermès Van Damme
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"A Anderlecht, il y a un devoir de se battre, de mouiller le maillot"

Bertrand Crasson a donné le coup d'envoi fictif du match entre Anderlecht et Gand le 26 décembre dernier. L'ancien Mauve nous a donné son avis sur l'équipe actuelle du Sporting.

De retour en Belgique, Bertrand Crasson a été invité à donner le coup d'envoi du dernier match d'Anderlecht en 2017 face à la Gantoise en compagnie de Guillaume Gillet. Quelques jours après ce match, nous lui avons demandé ce qu'il pensait de l'équipe actuelle du Sporting, lui qui a porté les couleurs du club de 1989 à 1996 et de 1998 à 2003.

"Il n'y a que Deschacht que je connais de mon époque. C’est vrai que j’étais un peu déçu du match mais il ne faut pas commencer à critiquer. Que ce soit à Anderlecht ou Gand, il n’y avait pas beaucoup de personnalité. Je n’ai pas vu de joueur qui se fâche, qui a vraiment la rage de gagner" commence-t-il lors d'un entretien avec Walfoot.be.

Bertrand Crasson buteur face à Bruges en 2002.

"Il y avait une équipe qui n'était pas très déterminé" poursuit-il. "Et il est difficilement concevable d'en prendre cinq à Bruges sans réaction."

A Anderlecht, on ne peut pas être des fonctionnaires du foot

Bertrand Crasson

Selon lui, une équipe ne peut pas se baser uniquement sur la qualité footbalistique de ses joueurs. "Il faut que ça soit des gagnants. On ne peut pas être des fonctionnaires du foot à Anderlecht. Il faut vivre football, manger football, il faut pouvoir répondre à l’attente. Il y a un devoir de se battre, de mouiller le maillot."

A l'époque, Crasson évoluait avec des gars comme Van Tiggelen, Degryse, Nilis puis avec les De Wilde, Albert, Zetterberg, Walem, Versavel, Scifo... "Anderlecht a besoin de joueurs avec de la personnalité pour supporter la pression."

Le désormais coach qui se cherche une opportunité en Belgique estime qu'Anderlecht va devoir recruter des joueurs avec du 'caractère' lors de ce mercato. "Il faut retrouver quelques méchants, c’est comme ça aussi qu’on a des résultats. On ne peut pas avoir 11 enfants de cœur sur le terrain. C’est un aspect important, surtout pendant la période de mercato. Anderlecht doit aussi avoir du répondant dans le caractère" a-t-il conclu.

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