Ce qu'il faut savoir sur les 'cousus' du Slavia Prague

Beaucoup connaissent sans doute le Sparta Prague, souvent habitué aux joutes européennes. Mais qu'en est-il du Slavia ? L'autre club de Prague a terminé cinquième du dernier championnat tchèque. Lors des deux premiers tours préliminaires, l'équipe tchèque s'est d'abord défait de Levadia (Estonie) en retournant la situation au match retour (perdu 3-1 à l'aller et puis 2-0 au retour).

Ensuite, le Slavia a fait le strict minimum pour se débarasser de Rio Ave (0-0 à l'aller et 1-1 à l'extérieur au match retour). Maintenant, place à Anderlecht.

L'équipe

Le Slavia est dirigé par l'expérimenté Tchèque Dušan Uhrin (76 ans), qui a notamment été sélectionneur de la République Tchèque de 1994 à 1997, et qui a également officié à l'Apoel Nicosie (Chypre) en 2009.

La saison dernière, le club a terminé à la 5e position avec une différence de but de 48-26, soit la troisième meilleure défense du royaume. En attaque, il faudra se méfier du grand Milan Skodra (qui a participé à l'Euro 2016 avec la sélection tchèque), 14 fois buteur la saison dernière.

De plus, le Slavia a recruté Gino Van Kessel (Hollandais de 23 ans passé par l'Ajax), le meilleur buteur du championnat slovaque où il a trouvé le chemin des filets à 17 reprises.

L'effectif du Slavia est évalué (selon transfermarkt) à 16,3 millions tandis qu'Anderlecht possède une équipe à hauteur de 97,7 millions, c'est dire la différence de budget entre les deux clubs.

Le stade et ses fans

La formation tchèque évolue dans le stade le plus moderne du pays, la Eden Arena. Cet arène possède une capacité de 21 000 personnes. De plus, le Slavia peut compter sur de bouillants supporters qui savent mettre le feu, surtout lors des grosses occasions, par exemple lors des derbys face au Sparta Prague ou lors des soirées européennes.

Bref, Anderlecht devra se méfier de cette pétite équipe tchèque qui accueillera les Mauves le 18 août prochain dans une Eden Arena qui s'annonce déjà brûlante.

La légende

Les joueurs du Slavia sont surnommés Sešívaní, en français: les 'cousus'. Pourquoi ? La légende veut que lorsque leur maillot a été créé, les femmes qui l'ont fabriqué n'avaient pas assez de tissu pour faire le maillot d'une seule couleur. Elles ont donc cousu un tissu d'une autre couleur d'où le nom de 'Maillots cousus'.