Berthelin : ras la casquette

Patrick Cuisinier
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Berthelin : ras la casquette
Photo: © SC

Cédric Berthelin, victime de « la chaise musicale ».

Le portier de Mons (36 ans) est dans l’attente d’un message. Qu’il soit positif ou négatif de son staff, il prendra connaissance de son avenir à Mons. Conscient de son âge, il s’organisera en conséquence pour la fin de sa carrière sportive. Déjà la saison passée Philippe Vande Walle, son entraineur, était assis sur deux chaises. Il hésitait entre Olivier Werner et Cédric Berthelin et s’exprimait en ces termes : » C’est la nature qui décidera… »

Rester trois matchs sur le banc, le réserviste a le temps de cogiter. Les prestations, la forme de Werner alimentent probablement une remise en question. Mais la réponse ne vient pas de ses employeurs. Attendre un hypothétique problème physique ou une suspension de son double, mine le moral. Néanmoins, il sait que la roue tourne. Il a profité lors de la méforme d’Olivier suite au match perdu contre Maline (2-3) et de la logique sportive d’Enzo Scifo qui sélectionne l’homme en forme poste pour poste.

Mais la situation est d’autant plus inquiétante que son contrat se termine au Stade Tondreau en fin de saison, et rien ne bouge… C’est dans la DH qu’il a eu la possibilité de lancer son cri du cœur :

« Pour le moment, je n’ai aucune nouvelle de la part de Mons et je ne vais pas pleurer dans les bureaux de la direction pour en avoir. Lors du stage en Espagne, on m’a demandé si je comptais poursuivre ma carrière de joueur et j’ai dit oui. Par respect, je voudrais qu’on soit clair avec moi. Je ne suis pas un fouteur de merde et j’ai trop de respect pour l’Albert pour créer des problèmes. Si on me dit qu’on ne veut plus de moi, je vais terminer la saison le plus sérieusement possible sans faire de vagues. Je me répète, je voudrais être fixé au plus vite. C’est naturel de se poser des questions. Je pense que la direction doute encore de la politique à adopter par rapport à ses gardiens pour la saison prochaine. Dupire est jeune et doit encore s’imposer, Saussez, aussi en fin de contrat, n’a jamais reçu sa chance en D1 et en ce qui me concerne, ils se posent des questions par rapport à mon envie et à ma motivation. »

La maturité et son expérience peuvent lui ouvrir d’autres portes. Jouer à un niveau inférieur ou embrasser la carrière d’entraineur.

« Pour le moment, je cherche des opportunités à gauche et à droite. Plus vite des options se dégageront, mieux ce sera pour moi. Comme joueur ou comme entraineur ? Les deux ! Je suis à la recherche du challenge le plus intéressant possible. Je ne vais pas signer dans un club juste pour encaisser mon chèque à la fin de chaque mois. À mon âge, il y a d’autres priorités. En D1 ou en D2 ? Là encore, cela dépendra des opportunités et du projet. Arrêter ma carrière de joueur ne me pose aucun problème. J’étais déjà prêt à le faire il y a quelques mois quand Courtrai m’a proposé le poste d’entraineur des gardiens de son équipe première. »

Gouverner, c’est prévoir ! Un gardien doit pouvoir anticiper et rebondir.

 « La saison dernière, j’ai passé le brevet C et le UEFA B, depuis deux semaines, j’ai commencé les cours spécifiques pour obtenir le premier niveau du diplôme d’entraineur des gardiens. Chaque mercredi ou jeudi soir, je suis les cours à Vedrin du côté de Namur. C’est plus intéressant que la formation de la saison dernière, car c’est du spécifique gardien. »

Dur dur la vie d’un gardien : Casillas blessé (?) ou en froid avec Mourinho est out of la Champion League. Thibaut Courtois doit laisser sa place pour mettre en vitrine son collègue en Europa League, Koen Casteels, sur la touche veut revenir en Belgique, FC Bruges, et un Bolat aux petits soins à l’infirmerie afin de le préserver pour une revente.

Les gardiens arrêtent les balles, mais en prennent plein la ,…

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